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feeling des expatriés aux USA : dépaysement, joie intense, doutes...   05/11/2012 02:14:08

Jérôme
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Re: feeling des expatriés aux USA : dépaysement, joie intense, doutes...

Olivier a écrit:

Ce n'est pas propre aux USA ou par contre, ce reve est certainement plus probable qu'ailleurs.

Si, je pense que c'est propre aux USA, c'est pas pour rien qu'on dit "american dream", et pas "german dream" ou "brazilian dream" wink
Toutes les success stories à l'américaine, que ça soit dans le business, le cinéma, la chanson, le sport, etc... ça fait rêver les gens. Même toi je pense que tu insinuais (mais dis moi si je confonds avec quelqu'un d'autre) qu'on peut monter tout en haut avec diplômes et/ou volonté.
Mais le truc c'est que ya toujours moins de places en haut qu'en bas...


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05/11/2012 03:29:51

Olivier
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Re: feeling des expatriés aux USA : dépaysement, joie intense, doutes...

Jérôme a écrit:

Olivier a écrit:

Ce n'est pas propre aux USA ou par contre, ce reve est certainement plus probable qu'ailleurs.

Si, je pense que c'est propre aux USA, c'est pas pour rien qu'on dit "american dream", et pas "german dream" ou "brazilian dream" wink
Toutes les success stories à l'américaine, que ça soit dans le business, le cinéma, la chanson, le sport, etc... ça fait rêver les gens. Même toi je pense que tu insinuais (mais dis moi si je confonds avec quelqu'un d'autre) qu'on peut monter tout en haut avec diplômes et/ou volonté.
Mais le truc c'est que ya toujours moins de places en haut qu'en bas...

Non, ici on le nomme "American dream" mais c'est partout. Deja quand j'etais gosse a l'ecole primaire en France, on me disais comme a toi je pense, que c'est en travaillant que l'on reussi.
Apres on met dessus un nom, "American dream" si tu veux, mais le concept reste exactement le meme.

Le truc c'est qu'avant d'etre une question de place, c'est surtout une question de faisabilite car tout le monde n'en a pas la capacite ou/et la competence.
Pour le coup, si ce n'etait pas une question de competence ni de capacite, alors oui ce serait une question de place mais on en est loin.

(Tu dois confondre, je ne pense pas avoir dit que diplomes et volonte peuvent faire acceder aux memes choses. Par contre, et ca je le dis, avec des diplomes ont va plus vite que sans).

Dernière modification par Olivier (05/11/2012 04:04:10)

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05/11/2012 08:05:06

stevennyc
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Re: feeling des expatriés aux USA : dépaysement, joie intense, doutes...

Asphalt Cowboy, je suis curieux de savoir quel job tu as exercé aux USA (histoire de comparer avec la France et pourquoi tu as autant d'entretiens en France et pas aux USA).

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05/11/2012 09:07:50

Asphalt Cowboy
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Re: feeling des expatriés aux USA : dépaysement, joie intense, doutes...

Olivier a écrit:

Asphalt, sais tu au moins ce que represente l'impot sur les heritages, je ne parle pas de combien il rapporte mais de sa representation morale ?
Imagine demain, plus d'impot sur les successions, zero.
Les consequences seraient socialement dramatiques. Au dela de priver la societe de rentres fiscales importantes, cela agrandirait encore plus le fosse entre les riches et les pauvres. Pour le coup les riches deviendraient encore plus riches tout en reduisant encore plus fortement la possibilite des pauvres de sortir de leur misere car de fait, les richesses s'echangeraient en circuit ferme en restant inaccessibles a ceux qui ne sont pas "heritiers".
C'est entre autres, une des raisons pour laquelle nos ancetres ont fait la revolution.
L'abolition des privileges, ca te dit quelque chose ?

Ce que tu dis est n'importe quoi, car lors d'un décès peu importe que tu sois riche ou pas, l'État viens comme un vautour sur la dépouille du défunt! Et certains ne peuvent même pas garder l'héritage de leurs proches, car il faut payer les droits de succession à l'état!  Toi tu trouves çà moral? Pas moi. Comme je l'ai dit précédemment, après avoir été taxé la grande majorité de sa vie, je ne trouve pas normal que l'État s'immisce dans la douleur des proches et vienne comme un vautour prendre ce qu'il peut du défunt! C'est sur des choses comme cela qu'on ferait bien de se révolter, c'est une honte! C'est tout ce que j'ai à dire là dessus.

stevennyc a écrit:

Asphalt Cowboy, je suis curieux de savoir quel job tu as exercé aux USA (histoire de comparer avec la France et pourquoi tu as autant d'entretiens en France et pas aux USA).

Je suis dans l'hôtellerie de luxe. Le problème des entretiens aux Etats-Unis (et j'espère qu'on en arrivera jamais là en France...), c'est que la plupart des employeurs ne veulent même pas te voir, discuter et regarder ton curriculum vitae. Ils ont quasiment tous la même phrase à la bouche: "Did you apply online?" C'est d'un ridicule... Il faut d'abord remplir leur application sur internet, et ensuite ils te contacteront ou pas... Le plus souvent, ils ne donnent même pas de suite...

Un exemple qui restera pour moi un des plus ridicules de ma vie professionnelle est un hôtel où j'avais déjà travaillé auparavant à Beverly Hills et où je connais encore beaucoup de monde. Lorsque j'y suis retourné, j'avais le directeur d'hébergement ainsi que plusieurs collègues qui me soutenaient dans ma candidature, et avec qui j'étais descendu au bureau du personnel pour m'entretenir avec le directeur des "Human Ressources", qui n'était plus le même lorsque j'y bossais. Ce dernier n'a même pas voulu regarder mon CV, il m'a demandé "did you apply online?"! J'étais devant lui, j'avais déjà travaillé dans cet établissement avec lequel tout c'était bien passé, et il n'a même pas daigné regarder mon CV, ou discuter un peu, poliment il n'avait que ce mot à la bouche... J'ai fais l'application "online" et n'ai jamais été re-contacté. Je n'ai pas poussé plus loin, à un moment ou un autre, moi la débilité çà ne m'engage pas à continuer...

Ensuite, dans mon domaine, tu vois des gens qui n'ont pas ou peu d'expérience, certains n'ont jamais bossé dans l'hôtellerie, d'autres ne parlent même pas anglais! On se demande comment, et sur quels critères, ils ont été engagés. Sur ce point là, il y a vraiment quelque chose qui m'échappe...
Je ne sais pas comment cela se passe dans d'autres secteurs, mais dans le mien, c'est complètement bidon aux Etats-Unis.


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05/11/2012 11:34:34

stevennyc
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Re: feeling des expatriés aux USA : dépaysement, joie intense, doutes...

Merci pour ta réponse.

En France et pour me faire un peu d'argent en plus, j'ai bossé pour le groupe Costes sans expérience du tout. J'ai vu une annonce sur Craigslist et je me suis présenté directement. J'ai bien dit que je n'avais pas d'expérience et ils m'ont embauché comme Night Auditor où j'étais tout seul de 22h à 7h du matin (4 étoiles de 30 chambres).

J'ai aussi fait du télémarketing en France. J'ai fait pas mal d'heures et j'ai arrêté plus de 6 mois et j'ai du repasser tous les tests pour retravailler avec eux, comme si ils ne me connaissaient pas.

Après, dans la finance à NY par exemple, ils te propose unnjob, te sponsorisent pour passer le series 7 et le series 63. Si tu as l'exam en dehors de ton travail, c'est OK, sinon t'es viré, mais ils te laisse ta chance.

Après, l'hôtelerie de luxe est un domaine différent de ceux que je connais bien

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05/11/2012 13:32:34

Asphalt Cowboy
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Re: feeling des expatriés aux USA : dépaysement, joie intense, doutes...

Je mélange ton discours? C'est à mourir de rire, écoute celui que tu me donnes: "une misère extrême généralisé", je n'ai jamais dis cela. Trouve l'endroit où j'ai dis çà, bon courage... Ou encore: "Ça se saurait si c'était devenu le tiers monde." Tu ne serai pas de Marseille par hasard? ...

Encore une fois, d'après ce que tu as dis au début de cette discussion, ta seule expérience américaine est universitaire.
As tu déjà bossé, payé ton loyer, eu une voiture et payé l'assurance qui va avec? Et les impôts, l'assurance maladie, tu les as payés? Avais tu un revenu et vivais tu en fonction de celui-ci? Je pense que la réponse à tout cela est non... Tu n'as même pas une seule expérience en tant qu'employé aux Etats-Unis. Merci d'avoir mis une fois de plus en évidence ton manque d'expérience dans ce domaine.

Pour info à ceux qui ne le saurait pas, UCLA, où notre cher ami dit avoir été, n'est pas une des universités les plus pourries du pays, et comme on le sait, rentrer dans les meilleures universités aux Etats-Unis, coûte extrêmement cher... Merci papa et maman... Donc vous l'aurez compris, ceux qui se retrouvent à UCLA ne sont pas ceux qui rament pour s'en sortir. Par conséquent notre ami est vraiment "objectif" vu son entourage... Tiens, çà me fait même marrer! ;-)
Allez, dis moi où tu habitais que je rigole encore plus. Tu dis que tu n'étais pas sur le campus, soit. Alors tu avais une voiture payée par papa et maman ou vivais tu peut être à Westwood ou Brentwood?

Tu vois dwood75, la différence entre toi et moi, c'est que toi tu es dans la théorie et les statistiques, moi je suis dans la pratique. Et un jour tu t'apercevras qu'il y a une énorme différence entre les deux...

Dernière modification par Asphalt Cowboy (05/11/2012 13:38:46)


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05/11/2012 18:42:33

Asphalt Cowboy
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Re: feeling des expatriés aux USA : dépaysement, joie intense, doutes...

C'est bien que tu ai pu faire cela, ce n'était en aucun cas une critique. Je sais que les sélections ne se font pas uniquement sur les revenus (bien que çà aide quand même certains. Je ne suis pas né de la dernière pluie, l'argent achète tout ou presque...) j'ai deux nièces américaines qui sont en plein là dedans...

C'est marrant que 600$ en colocation a 4 ne te choque pas, vous déboursiez donc 2400$ par mois pour un 4 bedrooms (j'espère pour vous...), aujourd'hui pour 780€ tu peux trouver facilement un deux pièces voir un 3 pièces sur la cote d'azur non loin de la mer; impossible en Californie...
Les prix des loyers étant si chers, que les "roomates" sont monnaie courante à LA... Quelle qualité de vie... Çà va quand tu as 18/20 ans, mais arrivé à 30 ans et plus, les "roomates", c'est bon...

Je vois que tu ne mentionne pas de voiture, tu ne devais donc pas en avoir là-bàs, au passage LA sans voiture c'est pas génial... Bref, tu as eu une expérience et c'est bien, mais en ce qui me concerne, je ne me ferai jamais une idée du pays avec un visa touristique ou un visa étudiant, même si l'on voit certaines choses cela ne représente pas complètement la réalité de la vie active avec ces aléas... Lorsque l'on travailles on a plus droit aux avantages étudiants par exemple... L'école c'est une chose, le travail en est une autre.

Dernière modification par Asphalt Cowboy (05/11/2012 18:52:46)


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05/11/2012 19:54:26

Olivier
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Re: feeling des expatriés aux USA : dépaysement, joie intense, doutes...

Asphalt Cowboy a écrit:

C'est bien que tu ai pu faire cela, ce n'était en aucun cas une critique. Je sais que les sélections ne se font pas uniquement sur les revenus (bien que çà aide quand même certains. Je ne suis pas né de la dernière pluie, l'argent achète tout ou presque...) j'ai deux nièces américaines qui sont en plein là dedans...

C'est marrant que 600$ en colocation a 4 ne te choque pas, vous déboursiez donc 2400$ par mois pour un 4 bedrooms (j'espère pour vous...), aujourd'hui pour 780€ tu peux trouver facilement un deux pièces voir un 3 pièces sur la cote d'azur non loin de la mer; impossible en Californie...
Les prix des loyers étant si chers, que les "roomates" sont monnaie courante à LA... Quelle qualité de vie... Çà va quand tu as 18/20 ans, mais arrivé à 30 ans et plus, les "roomates", c'est bon...

Je vois que tu ne mentionne pas de voiture, tu ne devais donc pas en avoir là-bàs, au passage LA sans voiture c'est pas génial... Bref, tu as eu une expérience et c'est bien, mais en ce qui me concerne, je ne me ferai jamais une idée du pays avec un visa touristique ou un visa étudiant, même si l'on voit certaines choses cela ne représente pas complètement la réalité de la vie active avec ces aléas... Lorsque l'on travailles on a plus droit aux avantages étudiants par exemple... L'école c'est une chose, le travail en est une autre.

Et tu sais pourquoi tu peux trouver un appart sur la cote a 780 euros, parce que sur la cote, sorti des mois d'ete il y a rien a y foutre.
780 euros c'est encore trop cher pour y vivre a l'annee... il y a pas de boulot ou trop peu.

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05/11/2012 20:09:59

Olivier
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Re: feeling des expatriés aux USA : dépaysement, joie intense, doutes...

Asphalt Cowboy a écrit:

Je mélange ton discours? C'est à mourir de rire, écoute celui que tu me donnes: "une misère extrême généralisé", je n'ai jamais dis cela. Trouve l'endroit où j'ai dis çà, bon courage... Ou encore: "Ça se saurait si c'était devenu le tiers monde." Tu ne serai pas de Marseille par hasard? ...

Encore une fois, d'après ce que tu as dis au début de cette discussion, ta seule expérience américaine est universitaire.
As tu déjà bossé, payé ton loyer, eu une voiture et payé l'assurance qui va avec? Et les impôts, l'assurance maladie, tu les as payés? Avais tu un revenu et vivais tu en fonction de celui-ci? Je pense que la réponse à tout cela est non... Tu n'as même pas une seule expérience en tant qu'employé aux Etats-Unis. Merci d'avoir mis une fois de plus en évidence ton manque d'expérience dans ce domaine.

Pour info à ceux qui ne le saurait pas, UCLA, où notre cher ami dit avoir été, n'est pas une des universités les plus pourries du pays, et comme on le sait, rentrer dans les meilleures universités aux Etats-Unis, coûte extrêmement cher... Merci papa et maman... Donc vous l'aurez compris, ceux qui se retrouvent à UCLA ne sont pas ceux qui rament pour s'en sortir. Par conséquent notre ami est vraiment "objectif" vu son entourage... Tiens, çà me fait même marrer! ;-)
Allez, dis moi où tu habitais que je rigole encore plus. Tu dis que tu n'étais pas sur le campus, soit. Alors tu avais une voiture payée par papa et maman ou vivais tu peut être à Westwood ou Brentwood?

Tu vois dwood75, la différence entre toi et moi, c'est que toi tu es dans la théorie et les statistiques, moi je suis dans la pratique. Et un jour tu t'apercevras qu'il y a une énorme différence entre les deux...

UCLA n'est pas seulement une des meilleures universtes des USA, c'est une des 200 meilleures universites du monde. C'est l'universite qui recoit le plus d'applications de toutes les universites Americaines.
C'est une universite publique geree par l'etat de Californie. Certes, elle a un cout mais a aucun moment la selection pour y rentrer ne se fait par l'argent.
Justement sur l'application, les revenus de la famille y figurent clairement et ceux qui n'ont pas les moyens de faire face aux couts, mais par contre qui ont le niveau exige, sont aides et recoivent des scholarships.

Tu vois Asphalt, tu es parasite par ta mentalite Francaise, c'est tres certainement la raison de ton echec et qui explique une certaine frustration dans tes commentaires.

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05/11/2012 20:47:39

Asphalt Cowboy
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Re: feeling des expatriés aux USA : dépaysement, joie intense, doutes...

@ Olivier: Entre vivre avec 3 colocataires pour 600$ par mois chacun dans les "blocs" et 780€ pour un 2 ou 3 pièces seul sur la côte à deux pas de la mer, je choisi la deuxième solution, chacun son truc hein...
Avoir le niveau ne suffit pas, il faut aussi pouvoir payer ces universités, et qui plus est les meilleures comme UCLA. Donc si tu n'a pas les moyens, tu l'as dans le baba. Et encore une fois Olivier, tout le monde ne peut se le permettre, car les coûts sont assez conséquents.

Ma mentalité française? hahaha, tu me fais bien rire, mes amis m'ont toujours trouvé plus américain que français! Sache que je suis parti à l'âge de 18 ans la première fois aux USA, donc à l'inverse du français typique qui n'a jamais bougé ou presque je suis loin d'avoir cette mentalité typique dont tu penses. Les voyages et les expériences à l'étranger ouvrent l'esprit, visiblement toi, tu n'en as pas fait assez...

Dernière modification par Asphalt Cowboy (05/11/2012 20:50:45)


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05/11/2012 21:11:54

Olivier
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Re: feeling des expatriés aux USA : dépaysement, joie intense, doutes...

Asphalt Cowboy a écrit:

@ Olivier: Entre vivre avec 3 colocataires pour 600$ par mois chacun dans les "blocs" et 780€ pour un 2 ou 3 pièces seul sur la côte à deux pas de la mer, je choisi la deuxième solution, chacun son truc hein...
Avoir le niveau ne suffit pas, il faut aussi pouvoir payer ces universités, et qui plus est les meilleures comme UCLA. Donc si tu n'a pas les moyens, tu l'as dans le baba. Et encore une fois Olivier, tout le monde ne peut se le permettre, car les coûts sont assez conséquents.

Ma mentalité française? hahaha, tu me fais bien rire, mes amis m'ont toujours trouvé plus américain que français! Sache que je suis parti à l'âge de 18 ans la première fois aux USA, donc à l'inverse du français typique qui n'a jamais bougé ou presque je suis loin d'avoir cette mentalité typique dont tu penses. Les voyages et les expériences à l'étranger ouvrent l'esprit, visiblement toi, tu n'en as pas fait assez...

A l'inverse de dwood, avec moi tu ne vas pas me chanter que mon experience se limite a une experience universitaire.

Concernant le prix de l'immobilier sur la cote, c'est vrai que te concernant tout va bien car toi tu n'as pas besoin de boulot pour y habiter, t'es proprietaire et comme le foncier coute presque rien, pourquoi meme avoir un job ?

Sur les universites, ce que je te dis est la verite. Avoir le niveau reste le plus important et certainement le plus difficile. Le financement est "presque" secondaire une fois que tu as le niveau. De plus toutes les UC, comme UCLA, sont publiques gerees par l'etat. On est donc pas dans une logique de profit avec les UC, ce qui pourrait etre eventuellement le cas avec les universites privees.
Je le sais, je suis en plein dedans avec ma fille qui est en train de terminer ses applications pour l'annee prochaine.

Aussi explique moi comment tres potes peuvent ils dire que ta mentalite est plus Americaine que Francaise, ils en connaissent beaucoup d'Americains pour pouvoir affirmer un truc pareil ?
En tout cas, moi qui connait bien les deux, a te lire t'es bien Francais.

Dernière modification par Olivier (05/11/2012 21:13:50)

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05/11/2012 22:25:39

Asphalt Cowboy
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Re: feeling des expatriés aux USA : dépaysement, joie intense, doutes...

@ Olivier: Mais pourquoi pas, parlons en de ton expérience, moi j'ai bien mis à plat ce que j'avais fait et depuis quand. Alors vas y, depuis quand es tu venu aux Etats-Unis et racontes nous un peu ton parcours, ton expérience se borne à quoi, un emploi ou plusieurs? Ce serait intéressant à savoir...

Je te rassures, toi aussi tu es bien français, tu crois toujours mieux savoir que tout le monde. (rires)
Merci de me confirmer enfin qu'il vaut mieux avoir une maison sur la cote qu'en Californie. ;-)

Je n'ai pas d'enfants, mais j'ai suivi ce que ma soeur me montrait avec mes nièces et bientôt mon neveu, et a aucun moment ils n'avaient droit a des aides quelconques, donc je ne sais pas d'où tu les sors. Et sachant que les aides ce n'est pas le fort des Etats-Unis, je doute fort de ce que tu avances... Je ne me souviens plus exactement des tarifs pour aller dans ces universités mais c'était des chiffres exorbitants... Et plus l'université est cotée plus tu raques!

Dernière modification par Asphalt Cowboy (05/11/2012 22:26:02)


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05/11/2012 22:29:34

Asphalt Cowboy
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Re: feeling des expatriés aux USA : dépaysement, joie intense, doutes...

dwood75 a écrit:

Mais je voudrais juste préciser que c'est un mythe que de croire qu'il n'y a que les riches qui accèdent à l'université aux USA. La très grande majorité emprunte. A UCLA beaucoup de ceux que j'ai fréquenté avait un emprunt et certains bossaient à côté.

En effet çà a l'air paradisiaque, t'as même pas commencé à bosser que tu te fous déjà un crédit sur le dos... Pas étonnant que les américains croulent sous leurs crédits ensuite...

Dernière modification par Asphalt Cowboy (05/11/2012 22:30:53)


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05/11/2012 22:40:12

Olivier
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Re: feeling des expatriés aux USA : dépaysement, joie intense, doutes...

dwood75 a écrit:

Juste pour préciser j'étais dans une maison et on avais chacun notre chambre. C'était très spacieux. Ma chambre faisait la taille de mon studio parisien lol (à 800 euros par mois)
Pour le financement à UCLA déjà les résidents de l'Etat de Californie paient moins cher que ce que j'ai payé par exemple et ont droit à des scholarships comme le dit Olivier.
Le financement c'est secondaire car il est très facile d'obtenir un prêt pour ces universités là. Charge à l'étudiant de bien choisir sa filière pour lui garantir un boulot avec un bon salaire et pour rembourser rapidement. Non vraiment le plus dur c'est d'être accepté. C'est épuisant les dossiers entre les essays, les tests à passer,etc ca m'a pris des mois et je n'ai candidaté qu'à cinq universités.
Mais je voudrais juste préciser que c'est un mythe que de croire qu'il n'y a que les riches qui accèdent à l'université aux USA. La très grande majorité emprunte. A UCLA beaucoup de ceux que j'ai fréquenté avait un emprunt et certains bossaient à côté.
Sur les facs privées là c'est différent et vu le prix ça ne vaut le coup que pour les plus prestigieuses type Ivy League, Stanford, Columbia... Mais le taux d'acceptation c'est proche des 10% lol
Pour saisir a différence on perçoit les études universitaires comme un investissement aux USA alors qu'en France on les considèrent plutôt comme un droit mais du coup on a droit au minimum syndicale vu qu'elles sont gratuites. Franchement je ne regrette rien même si c'est cher c'est unique comme expérience. Les moyens mis à disposition des étudiants à UCLA par exemple c'est assez incroyable.

Tout a fait dwood. Cependant il faut l'avoir vecu pour le savoir.

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05/11/2012 22:41:40

Asphalt Cowboy
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Re: feeling des expatriés aux USA : dépaysement, joie intense, doutes...

Ok, apparemment vous avez raison. Il y a néanmoins des conditions à remplir pour toucher quelque chose, et vu la somme totale, il reste quand même un bon montant à débourser:

How Much Money Are We Talking About?
With a Cal Grant you can get up to $12,192 a year to pay for college expenses at any qualifying California college, university or career or technical school in California. Depending on which Cal Grant you get, the money can be used for tuition, room and board, even books and pencils. The best part is, it's yours to keep and you don't have to pay it back.

Here's How to Apply.
Submit the FAFSA (Free Application for Federal Student Aid) between January 1 and September 2 and submit a verified Cal Grant GPA anytime between November and the September 2 deadline. If you meet the income, eligibility, and GPA requirements, the cash is yours.


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05/11/2012 22:47:09

Olivier
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Re: feeling des expatriés aux USA : dépaysement, joie intense, doutes...

Asphalt Cowboy a écrit:

Je n'ai pas d'enfants, mais j'ai suivi ce que ma soeur me montrait avec mes nièces et bientôt mon neveu, et a aucun moment ils n'avaient droit a des aides quelconques, donc je ne sais pas d'où tu les sors. Et sachant que les aides ce n'est pas le fort des Etats-Unis, je doute fort de ce que tu avances... Je ne me souviens plus exactement des tarifs pour aller dans ces universités mais c'était des chiffres exorbitants... Et plus l'université est cotée plus tu raques!

S'ils n'ont pas d'aide c'est pour deux raisons:
- la premiere est que compte tenu de leur revenus, ils ne qualifient pas.
- la seconde est qu'ils ne sont pas assez bons. Ils sont peut etre assez bons pour y etre admis mais pas assez pour pretendre a un scholarship.

Sans aide, une UC coute environ $25 000 par an pour un resident Californien et environ $35 000 par an pour un out of state.

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05/11/2012 23:44:02

Olivier
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Re: feeling des expatriés aux USA : dépaysement, joie intense, doutes...

Asphalt Cowboy a écrit:

@ Olivier: Mais pourquoi pas, parlons en de ton expérience, moi j'ai bien mis à plat ce que j'avais fait et depuis quand. Alors vas y, depuis quand es tu venu aux Etats-Unis et racontes nous un peu ton parcours, ton expérience se borne à quoi, un emploi ou plusieurs? Ce serait intéressant à savoir...

Si tu veux que je te raconte mon periple, pas de probleme, je n'ai rien a cacher. Par contre ca risque d'etre long.

A la base, en France (en Picardie) mon metier c'etait les chevaux. J'etais instructeur d'equitation (BE2) diplome de l'Ecole Nationale de Saumur et du CREPS de Reims.
J'etais installe a cote d'Amiens ou je gerais un centre equestre d'une 40ene de chevaux, 200 membres et 5 salaries. Notre activite etais principalement l'entrainement des cavaliers de competition, une activite ecole d'equitation/poney club et une partie commerce et valorisation des chevaux de sport.
Dans les annees '90, j'ai rencontre des Americains qui faisaient une tournee en Europe afin d'acheter des chevaux. Nous avons sympatise, nous sommes devenus amis et rapidement nous avons developpe une relation commerciale. J'exportais une 10ene de chevaux par an via le Luxembourg en 747 cargo, vol direct sur LAX.

Ensuite j'ai decide d'essayer de monter une structure commerciale aux US. J'ai vendu mon affaire en France et j'ai cree une incorporated en Californie (visa investisseur E2), ma femme a obtenu un visa (L1) suite a un transfert de sa boite vers une filiale a Pasadena. Notre fille nous a suivi, elle etait sous le L1 de mon epouse et est rentre en first grade a Jefferson elementary a Glendale. Tout ce process avait commence en 1998 pour se terminer en 2001.
Les annees sont passees et nous avons obtenus nos green card au moment du renouvellement du visa de ma femme qui est un des visas pouvant etre bascule sur la carte verte. Etant donne que nous sommes maries, la carte verte s'est de fait etendue a toute la famille.

Mes affaires se sont pas trop mal developpees, j'ai fait de tres bonnes annees et d'autres moins bonnes mais jamais mauvaises. Aussi j'ai reussi a diversifier mon activite et ne me suis pas limite aux chevaux et a l'enseignement mais a la vente de produit de sellerie "made in France" ou la marocquinerie Francaise est consideree comme l'une des meilleures du monde (heritage Hermes, Cartier, etc...).
Mon epouse a evolue dans sa boite. Nous avons bouge de la region de LA pour le nord de la Californie en 2004. Nous sommes devenus Americains en Mai dernier (demain on vote) et notre fille termine high school et j'espere va integrer une UC l'annee prochaine.

Cependant il y a une ombre au tableau, j'ai ete diagnostique en 2000 avec la sclerose en plaque. Jusque dans les annees 2008 2009, la maladie n'etait pas trop visible mais elle s'est reveillee et s'est fait plus presente. Progressivement j'ai perdu l'usage de mon lateral droit (mains droite et jambe droite) ce qui aujourd'hui limite beaucoup mes activites.

Voila en gros un resume de mon periple Americain.
Mon cher Asphalt, j'espere avoir reussi mon examen de credibilite et s'il y a des questions qui te demangent, il ne faut pas hesiter a me les poser, je pense que je sais de quoi je parle.

Dernière modification par Olivier (06/11/2012 00:09:13)

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05/11/2012 23:51:12

Olivier
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Re: feeling des expatriés aux USA : dépaysement, joie intense, doutes...

dwood75 a écrit:

+1 Olivier c'est pour ça que le GPA est très important au lycée.
Autre option: être doué en sport peut grandement facilité l'entrée dans une université. On peut aller jusqu'à des bourses qui couvrent l'ensemble de la scolarité mais là c'est réservé aux tout meilleurs.

Tout a fait, le GPA est hyper important et le GPA des 4 annees de high school pas que celui de senior.
Ensuite c'est un ensemble, le GPA, le community service, le sport, les activites diverses, la vie de l'eleve et ses criteres personnels...

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06/11/2012 08:06:55

Asphalt Cowboy
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Re: feeling des expatriés aux USA : dépaysement, joie intense, doutes...

Olivier a écrit:

Asphalt Cowboy a écrit:

Je n'ai pas d'enfants, mais j'ai suivi ce que ma soeur me montrait avec mes nièces et bientôt mon neveu, et a aucun moment ils n'avaient droit a des aides quelconques, donc je ne sais pas d'où tu les sors. Et sachant que les aides ce n'est pas le fort des Etats-Unis, je doute fort de ce que tu avances... Je ne me souviens plus exactement des tarifs pour aller dans ces universités mais c'était des chiffres exorbitants... Et plus l'université est cotée plus tu raques!

S'ils n'ont pas d'aide c'est pour deux raisons:
- la premiere est que compte tenu de leur revenus, ils ne qualifient pas.
- la seconde est qu'ils ne sont pas assez bons. Ils sont peut etre assez bons pour y etre admis mais pas assez pour pretendre a un scholarship.

Sans aide, une UC coute environ $25 000 par an pour un resident Californien et environ $35 000 par an pour un out of state.

Merci, donc on est bien d'accord, les aides qu'il peut y avoir ne sont pas automatiques... Pour info et pour ceux qui nous lisent, ces chiffres que je confirme sont parfois plus que ce qu'une personne peut gagner dans une année entière! Donc imaginez payer cela pour 1 enfant (imaginez là aussi si vous en avez plusieurs...), et ce pour chaque année d'université...

Olivier a écrit:

Asphalt Cowboy a écrit:

@ Olivier: Mais pourquoi pas, parlons en de ton expérience, moi j'ai bien mis à plat ce que j'avais fait et depuis quand. Alors vas y, depuis quand es tu venu aux Etats-Unis et racontes nous un peu ton parcours, ton expérience se borne à quoi, un emploi ou plusieurs? Ce serait intéressant à savoir...

Si tu veux que je te raconte mon periple, pas de probleme, je n'ai rien a cacher. Par contre ca risque d'etre long.

A la base, en France (en Picardie) mon metier c'etait les chevaux. J'etais instructeur d'equitation (BE2) diplome de l'Ecole Nationale de Saumur et du CREPS de Reims.
J'etais installe a cote d'Amiens ou je gerais un centre equestre d'une 40ene de chevaux, 200 membres et 5 salaries. Notre activite etais principalement l'entrainement des cavaliers de competition, une activite ecole d'equitation/poney club et une partie commerce et valorisation des chevaux de sport.
Dans les annees '90, j'ai rencontre des Americains qui faisaient une tournee en Europe afin d'acheter des chevaux. Nous avons sympatise, nous sommes devenus amis et rapidement nous avons developpe une relation commerciale. J'exportais une 10ene de chevaux par an via le Luxembourg en 747 cargo, vol direct sur LAX.

Ensuite j'ai decide d'essayer de monter une structure commerciale aux US. J'ai vendu mon affaire en France et j'ai cree une incorporated en Californie (visa investisseur E2), ma femme a obtenu un visa (L1) suite a un transfert de sa boite vers une filiale a Pasadena. Notre fille nous a suivi, elle etait sous le L1 de mon epouse et est rentre en first grade a Jefferson elementary a Glendale. Tout ce process avait commence en 1998 pour se terminer en 2001.
Les annees sont passees et nous avons obtenus nos green card au moment du renouvellement du visa de ma femme qui est un des visas pouvant etre bascule sur la carte verte. Etant donne que nous sommes maries, la carte verte s'est de fait etendue a toute la famille.

Mes affaires se sont pas trop mal developpees, j'ai fait de tres bonnes annees et d'autres moins bonnes mais jamais mauvaises. Aussi j'ai reussi a diversifier mon activite et ne me suis pas limite aux chevaux et a l'enseignement mais a la vente de produit de sellerie "made in France" ou la marocquinerie Francaise est consideree comme l'une des meilleures du monde (heritage Hermes, Cartier, etc...).
Mon epouse a evolue dans sa boite. Nous avons bouge de la region de LA pour le nord de la Californie en 2004. Nous sommes devenus Americains en Mai dernier (demain on vote) et notre fille termine high school et j'espere va integrer une UC l'annee prochaine.

Cependant il y a une ombre au tableau, j'ai ete diagnostique en 2000 avec la sclerose en plaque. Jusque dans les annees 2008 2009, la maladie n'etait pas trop visible mais elle s'est reveillee et s'est fait plus presente. Progressivement j'ai perdu l'usage de mon lateral droit (mains droite et jambe droite) ce qui aujourd'hui limite beaucoup mes activites.

Voila en gros un resume de mon periple Americain.
Mon cher Asphalt, j'espere avoir reussi mon examen de credibilite et s'il y a des questions qui te demangent, il ne faut pas hesiter a me les poser, je pense que je sais de quoi je parle.

Merci pour ton récit, c'est un beau parcours. Désolé d'apprendre pour ta sclérose en plaque, j'espère que tu as une bonne assurance qui couvre tout ou la majorité des frais, car comme on le sait aux Etats-Unis, si tu as un problème de santé, çà peut te ruiner...

C'est bien que tu as réussi en montant ta propre boîte, un ami italien avait lui aussi son entreprise, mais pour des raisons que je ne connais pas elle a fait faillite et il c'est retrouvé sans emploi pendant des mois, et bien sur sans assurance médicale.. Accablé de factures, il a pris ce qu'il a trouvé après plusieurs mois de recherches infructueuses; Night Audit dans un hôtel, ce qui lui permettais juste de payer son loyer... Marié avec 3 enfants (dont 1 handicapé), sa femme ne travaille pas suite à un handicap du à un accident de voiture, ils arrivent à peine à vivre avec ce qu'elle touche comme indemnisation. Ca ne doit pas être grand chose, parce que je sais qu'il attends avec impatience la prochaine paie à chaque fois... Et ne pouvait offrir un cadeau d'anniversaire à son fils le jour même... Pas évident de se retrouver dans cette situation à 52 ans, et il ne rêve que d'une chose: rentrer en Italie... Son histoire est véridique, je n'invente rien.

Pour en revenir à ton parcours, si j'ai bien compris, tu as donc toujours bossé dans ton entreprise et n'a donc aucune expérience en tant qu'employé dans une entreprise? Ta femme l'a elle par contre, toujours dans le même job? La raison pour laquelle je demande cela est que bien souvent les idées que l'ont a sont souvent le fruit de plusieurs expériences dans plusieurs entreprises. Il est évident que si tu n'as qu'un point de repère ou deux, ton expérience en la matière est amoindrie. Plus tu as d'expériences diverses, plus tu peux avoir une idée viable de comment cela se passe, car on peut bien tomber ou mal tomber dés le début, et ce qui se passe à un endroit n'est pas forcément ce qui se passe en majorité ailleurs...

De plus je vois que tu es arrivé à un certain niveau grâce aux produits "Made in France", on efface pas ses racines si vite hein? ;-) Donc on peut dire que quelque part que ta réussite américaine a quelque chose à voir avec la France...

Dernière modification par Asphalt Cowboy (06/11/2012 08:26:43)


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06/11/2012 19:34:18

Olivier
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Re: feeling des expatriés aux USA : dépaysement, joie intense, doutes...

Asphalt Cowboy a écrit:

Olivier a écrit:

Asphalt Cowboy a écrit:

Je n'ai pas d'enfants, mais j'ai suivi ce que ma soeur me montrait avec mes nièces et bientôt mon neveu, et a aucun moment ils n'avaient droit a des aides quelconques, donc je ne sais pas d'où tu les sors. Et sachant que les aides ce n'est pas le fort des Etats-Unis, je doute fort de ce que tu avances... Je ne me souviens plus exactement des tarifs pour aller dans ces universités mais c'était des chiffres exorbitants... Et plus l'université est cotée plus tu raques!

S'ils n'ont pas d'aide c'est pour deux raisons:
- la premiere est que compte tenu de leur revenus, ils ne qualifient pas.
- la seconde est qu'ils ne sont pas assez bons. Ils sont peut etre assez bons pour y etre admis mais pas assez pour pretendre a un scholarship.

Sans aide, une UC coute environ $25 000 par an pour un resident Californien et environ $35 000 par an pour un out of state.

Merci, donc on est bien d'accord, les aides qu'il peut y avoir ne sont pas automatiques... Pour info et pour ceux qui nous lisent, ces chiffres que je confirme sont parfois plus que ce qu'une personne peut gagner dans une année entière! Donc imaginez payer cela pour 1 enfant (imaginez là aussi si vous en avez plusieurs...), et ce pour chaque année d'université...

Bien evidement que non les aides ne sont pas automatiques. Elles se meritent et sont reservees aux bons eleves et/ou a ceux qui en ont besoin.
Les USA sont une meritocratie, tu ne le savais pas.

D'abord, tous les enfant ne font pas des etudes superieures. Ensuite, pour ceux qui vont faire des etudes superieures, tous ne vont pas dans une UC.
La grande majorite des eleves font un State College et ca c'est pas cher (moins de $10 000/an). Pour y integrer il faut avoir gradue de high school et etre resident de Californie. C'est tout.

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06/11/2012 20:11:10

Olivier
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Re: feeling des expatriés aux USA : dépaysement, joie intense, doutes...

Asphalt Cowboy a écrit:

Olivier a écrit:

Asphalt Cowboy a écrit:

Je n'ai pas d'enfants, mais j'ai suivi ce que ma soeur me montrait avec mes nièces et bientôt mon neveu, et a aucun moment ils n'avaient droit a des aides quelconques, donc je ne sais pas d'où tu les sors. Et sachant que les aides ce n'est pas le fort des Etats-Unis, je doute fort de ce que tu avances... Je ne me souviens plus exactement des tarifs pour aller dans ces universités mais c'était des chiffres exorbitants... Et plus l'université est cotée plus tu raques!

S'ils n'ont pas d'aide c'est pour deux raisons:
- la premiere est que compte tenu de leur revenus, ils ne qualifient pas.
- la seconde est qu'ils ne sont pas assez bons. Ils sont peut etre assez bons pour y etre admis mais pas assez pour pretendre a un scholarship.

Sans aide, une UC coute environ $25 000 par an pour un resident Californien et environ $35 000 par an pour un out of state.

Merci, donc on est bien d'accord, les aides qu'il peut y avoir ne sont pas automatiques... Pour info et pour ceux qui nous lisent, ces chiffres que je confirme sont parfois plus que ce qu'une personne peut gagner dans une année entière! Donc imaginez payer cela pour 1 enfant (imaginez là aussi si vous en avez plusieurs...), et ce pour chaque année d'université...

Olivier a écrit:

Asphalt Cowboy a écrit:

@ Olivier: Mais pourquoi pas, parlons en de ton expérience, moi j'ai bien mis à plat ce que j'avais fait et depuis quand. Alors vas y, depuis quand es tu venu aux Etats-Unis et racontes nous un peu ton parcours, ton expérience se borne à quoi, un emploi ou plusieurs? Ce serait intéressant à savoir...

Si tu veux que je te raconte mon periple, pas de probleme, je n'ai rien a cacher. Par contre ca risque d'etre long.

A la base, en France (en Picardie) mon metier c'etait les chevaux. J'etais instructeur d'equitation (BE2) diplome de l'Ecole Nationale de Saumur et du CREPS de Reims.
J'etais installe a cote d'Amiens ou je gerais un centre equestre d'une 40ene de chevaux, 200 membres et 5 salaries. Notre activite etais principalement l'entrainement des cavaliers de competition, une activite ecole d'equitation/poney club et une partie commerce et valorisation des chevaux de sport.
Dans les annees '90, j'ai rencontre des Americains qui faisaient une tournee en Europe afin d'acheter des chevaux. Nous avons sympatise, nous sommes devenus amis et rapidement nous avons developpe une relation commerciale. J'exportais une 10ene de chevaux par an via le Luxembourg en 747 cargo, vol direct sur LAX.

Ensuite j'ai decide d'essayer de monter une structure commerciale aux US. J'ai vendu mon affaire en France et j'ai cree une incorporated en Californie (visa investisseur E2), ma femme a obtenu un visa (L1) suite a un transfert de sa boite vers une filiale a Pasadena. Notre fille nous a suivi, elle etait sous le L1 de mon epouse et est rentre en first grade a Jefferson elementary a Glendale. Tout ce process avait commence en 1998 pour se terminer en 2001.
Les annees sont passees et nous avons obtenus nos green card au moment du renouvellement du visa de ma femme qui est un des visas pouvant etre bascule sur la carte verte. Etant donne que nous sommes maries, la carte verte s'est de fait etendue a toute la famille.

Mes affaires se sont pas trop mal developpees, j'ai fait de tres bonnes annees et d'autres moins bonnes mais jamais mauvaises. Aussi j'ai reussi a diversifier mon activite et ne me suis pas limite aux chevaux et a l'enseignement mais a la vente de produit de sellerie "made in France" ou la marocquinerie Francaise est consideree comme l'une des meilleures du monde (heritage Hermes, Cartier, etc...).
Mon epouse a evolue dans sa boite. Nous avons bouge de la region de LA pour le nord de la Californie en 2004. Nous sommes devenus Americains en Mai dernier (demain on vote) et notre fille termine high school et j'espere va integrer une UC l'annee prochaine.

Cependant il y a une ombre au tableau, j'ai ete diagnostique en 2000 avec la sclerose en plaque. Jusque dans les annees 2008 2009, la maladie n'etait pas trop visible mais elle s'est reveillee et s'est fait plus presente. Progressivement j'ai perdu l'usage de mon lateral droit (mains droite et jambe droite) ce qui aujourd'hui limite beaucoup mes activites.

Voila en gros un resume de mon periple Americain.
Mon cher Asphalt, j'espere avoir reussi mon examen de credibilite et s'il y a des questions qui te demangent, il ne faut pas hesiter a me les poser, je pense que je sais de quoi je parle.

Merci pour ton récit, c'est un beau parcours. Désolé d'apprendre pour ta sclérose en plaque, j'espère que tu as une bonne assurance qui couvre tout ou la majorité des frais, car comme on le sait aux Etats-Unis, si tu as un problème de santé, çà peut te ruiner...

C'est bien que tu as réussi en montant ta propre boîte, un ami italien avait lui aussi son entreprise, mais pour des raisons que je ne connais pas elle a fait faillite et il c'est retrouvé sans emploi pendant des mois, et bien sur sans assurance médicale.. Accablé de factures, il a pris ce qu'il a trouvé après plusieurs mois de recherches infructueuses; Night Audit dans un hôtel, ce qui lui permettais juste de payer son loyer... Marié avec 3 enfants (dont 1 handicapé), sa femme ne travaille pas suite à un handicap du à un accident de voiture, ils arrivent à peine à vivre avec ce qu'elle touche comme indemnisation. Ca ne doit pas être grand chose, parce que je sais qu'il attends avec impatience la prochaine paie à chaque fois... Et ne pouvait offrir un cadeau d'anniversaire à son fils le jour même... Pas évident de se retrouver dans cette situation à 52 ans, et il ne rêve que d'une chose: rentrer en Italie... Son histoire est véridique, je n'invente rien.

Pour en revenir à ton parcours, si j'ai bien compris, tu as donc toujours bossé dans ton entreprise et n'a donc aucune expérience en tant qu'employé dans une entreprise? Ta femme l'a elle par contre, toujours dans le même job? La raison pour laquelle je demande cela est que bien souvent les idées que l'ont a sont souvent le fruit de plusieurs expériences dans plusieurs entreprises. Il est évident que si tu n'as qu'un point de repère ou deux, ton expérience en la matière est amoindrie. Plus tu as d'expériences diverses, plus tu peux avoir une idée viable de comment cela se passe, car on peut bien tomber ou mal tomber dés le début, et ce qui se passe à un endroit n'est pas forcément ce qui se passe en majorité ailleurs...

De plus je vois que tu es arrivé à un certain niveau grâce aux produits "Made in France", on efface pas ses racines si vite hein? ;-) Donc on peut dire que quelque part que ta réussite américaine a quelque chose à voir avec la France...

Mon epouse a change de societe mais elle est dans la meme industrie. En fait elle connait bien le marche de l'emploi, car ca fait plus de 25 ans qu'elle est dans l'interim'.
10 ans chez Adecco en France, 10 ans toujours chez Adecco aux US a divers postes et maintenant elle est VP chez Randstad.
Donc, crois moi, elle connait tres bien comment ca se passe le marche de l'emploi aux US que ce soit chez les whites ou les blue collars ou tout autre emploi de services...

Ton allusion aux produits "made in France" est ridicule. Sache que je n'ai jamais essaye d'effacer mes racines (au contraire, elles etaient un point de marketing important) et que, comme je l'ai explique precedement, de nos jours ne peuvent y arriver que ceux qui ont une particularite ou un savoir que les autres n'ont pas. J'ai regarde mon jeu et dans mon jeu j'avais connaissances et relations dans le monde equestre. C'etait ma particularite, il ne me restait plus qu'a regarder comment je pouvais les utiliser et les faire fructifier.

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06/11/2012 20:51:34

Asphalt Cowboy
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Re: feeling des expatriés aux USA : dépaysement, joie intense, doutes...

Olivier a écrit:

Bien evidement que non les aides ne sont pas automatiques. Elles se meritent et sont reservees aux bons eleves et/ou a ceux qui en ont besoin.
Les USA sont une meritocratie, tu ne le savais pas.

A vous entendre on aurait pu croire que c'était du quasi automatique, ou évident, si tu préfère. Je voulais juste remettre les pendules à l'heure.
Ceux qui ne connaissent pas se sont rendus compte également de ce qu'il faut débourser si on veut rentrer dans ces universités... Et donc je le répète; ce n'est pas donné à tout le monde. Là était depuis le début le message que j'essayais de faire passer sur l'éducation.

Olivier a écrit:

Mon epouse a change de societe mais elle est dans la meme industrie. En fait elle connait bien le marche de l'emploi, car ca fait plus de 25 ans qu'elle est dans l'interim'.
10 ans chez Adecco en France, 10 ans toujours chez Adecco aux US a divers postes et maintenant elle est VP chez Randstad.
Donc, crois moi, elle connait tres bien comment ca se passe le marche de l'emploi aux US que ce soit chez les whites ou les blue collars ou tout autre emploi de services...

Les 10 ans chez Adecco en France, excuse ma franchise mais on s'en tape, on parlait des emplois aux Etats-Unis pas en France, tu veux que je te parles de mes 16 années de boulot en France? On s'en tape également, le sujet présent c'est l'expérience du travail aux Etats-Unis si tu n'avais pas remarqué.
Donc ta femme a eu juste deux expériences dans deux compagnies différentes, et puis l'intérim c'est un système un peu spécial, la plupart des gens ont un boulot fixe à plein temps. Et le truc est, que ce n'est pas ta femme qui est sur ce forum, mais toi. Et vu que tu ne dis rien sur toi, je suppose que tu as toujours bossé pour ton compte (aux USA du moins), donc ton expérience personnelle est nulle concernant comment cela se passe dans une entreprise américaine, la vie en tant qu'employé et autres, merci d'en avoir fait la démonstration toi même, je dois dire que quelque part, je m'en doutais... (Pas que tu étais à ton compte, mais que tu avais une seule entreprise à ton actif aux Etats-Unis) Je comprends à présent mieux le discours que tu tiens avec le parcours que tu as. Sauf que tout le monde n'est pas chef d'entreprise, et tous ne réussissent pas non plus... Dans tes discours on sent bien que tu parles suivant ton parcours, c'est ta réalité, pas LA réalité, si tu saisi la nuance... Pour le comprendre il faut avoir vécu plusieurs expériences différentes et/ou avoir un esprit ouvert, ce qui te fait défaut apparemment...

Olivier a écrit:

Ton allusion aux produits "made in France" est ridicule. Sache que je n'ai jamais essaye d'effacer mes racines (au contraire, elles etaient un point de marketing important) et que, comme je l'ai explique precedement, de nos jours ne peuvent y arriver que ceux qui ont une particularite ou un savoir que les autres n'ont pas. J'ai regarde mon jeu et dans mon jeu j'avais connaissances et relations dans le monde equestre. C'etait ma particularite, il ne me restait plus qu'a regarder comment je pouvais les utiliser et les faire fructifier.

C'est tout à ton honneur et encore une fois bravo, mais mon allusion faisait état de ton attitude à toujours enjoliver ce qu'il y a aux Etats-Unis en dénigrant ou critiquant en permanence la France, alors qu'en fait c'est surtout grâce à çà que tu as pu réussir aux Etats-Unis; je trouve cela ironique. A t'on aise de trouver cela ridicule, çà l'est sans doute, mais pas dans le sens que tu le crois...

Dernière modification par Asphalt Cowboy (06/11/2012 21:08:04)


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06/11/2012 22:22:55

Olivier
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Re: feeling des expatriés aux USA : dépaysement, joie intense, doutes...

Tu sais, la grande difference entre toi et moi, c'est que moi je regarde le verre a moitie plein et toi, tu t'obsedes sur le verre a moitie vide.
Resultat, tu fais du sur place et moi j'ai avance.

Concernant mon epouse, les 10 ans chez Adecco en France etaient anecdotiques, rien de plus. Cependant elle rencontre plus d'employeurs et d'employes que tu ne rencontreras jamais durant toute ta vie et elle me raconte. C'est la raison pour laquelle je l'ai pris en exemple dans mon recit car elle a un vecu unique et une experience rare du marche de l'emploi Americain.
Quant a moi, bien qu'ayant ete toute ma vie a mon compte (desole), je ne pense pas que mon experience soit nulle... d'autant plus que mon epouse est une salariee et la toujours ete et que son metier la place, on ne peut plus pres du marche de l'emploi et encore une fois, elle me raconte...
De fait j'ai un peu l'experience des deux situations, celle des independants et celle des salaries.

Des histoires comme celles que tu as vecu, il y en a plein je te l'accorde volontier. Aussi c'est pas parce qu'il y en a plein que l'on peut en faire des generalites, ca serait mentir. C'est ce que font les medias Francais...
Aussi, toutes ces histoires ont toutes des points communs qui sont:
- mauvaise industrie (trop concurrentielle ou pas/peu de demande).
- mauvaise formation (personnes incompetentes).
- mauvaise condition familiale (divorces, etc...)
- mauvaise estimation de l'environnent.
- surestimation de ses capacites personnelles.
- et la liste peut continuer longtemps.

Ne me parle pas d'esprit ouvert, venant de toi ca sonne faux.
Quelqu'un qui a l'esprit ouvert, c'est quelqu'un qui sait rebondire, peu importe de ce que la vie lui reserve.
Toi ton rebond aura ete, "on rentre a la maison, ils sont trop mechants les Americains" et il faut te croire.

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07/11/2012 07:47:31

Asphalt Cowboy
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Re: feeling des expatriés aux USA : dépaysement, joie intense, doutes...

Olivier a écrit:

Tu sais, la grande difference entre toi et moi, c'est que moi je regarde le verre a moitie plein et toi, tu t'obsedes sur le verre a moitie vide.

La différence entre nous deux, c'est que moi j'ai eu plusieurs expériences dans différentes entreprises en tant qu'employé, et j'ai vu du bien comme du moins bien et je peux objectivement dire aujourd'hui, qu'il y a plus de moins bien que de bien. Toi, tu te bases sur ta réussite de créateur d'entreprise, n'ayant jamais bossé de ta vie dans une autre entreprise en tant qu'employé. Tu as réussi et c'est bien, et crois tout bonnement que c'est le cas de tout le monde, qu'il suffit de le vouloir et de s'en donner les moyens. Pour toi ceux qui n'y arrivent pas sont des incapables ou des personnes n'ayant pas bien évalué le terrain. Tu es quelqu'un de simpliste, tu te serais planté, tu aurais tenu un autre discours, mais n'ayant pas d'esprit ouvert, tu n'arrives même pas à voir çà.

Olivier a écrit:

Ne me parle pas d'esprit ouvert, venant de toi ca sonne faux. Quelqu'un qui a l'esprit ouvert, c'est quelqu'un qui sait rebondire, peu importe de ce que la vie lui reserve. Toi ton rebond aura ete, "on rentre a la maison, ils sont trop mechants les Americains" et il faut te croire.

Rebondir n'a rien à voir avec l'ouverture d'esprit, c'est plutôt être réaliste. A un moment ou un autre lorsqu'il n'y a aucun élément qui est mieux que ce que tu avais dans ton pays (et dans mon cas je n'exagère pas, c'était le cas pour tout, à chaque fois que je comparais quelque chose, c'était mieux pour moi en France...), le choix était assez évident. Néanmoins, avant de jeter l'éponge j'ai essayé plusieurs choses crois moi, je passais mes journées de congé à essayer de trouver un meilleur job, j'ai changé 3 fois d'employeur et j'ai occupé 4 positions différentes. J'aurai pu continuer à changer, mais pour trouver ce que j'avais en France, j'ai réalisé que ce serait quasiment impossible à trouver. Et en plus de mon expérience, j'ai côtoyé des personnes qui avaient les même problèmes.

Confortablement installé dans ton bureau, tu ne sais rien. Tu te donnes des airs de monsieur je sais tout, alors que tu n'as aucune expérience sur le terrain, tu as juste eu la chance de trouver un bon filon qui t'a permis de t'en sortir dés le début. Du haut de ta petite ou grande réussite, tu regardes les autres avec mépris. Regarde un peu autour de toi, tu apprendras quelque chose. Ah oui c'est vrai, tu ne te regardes que le nombril...

Dernière modification par Asphalt Cowboy (07/11/2012 07:56:25)


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07/11/2012 18:42:17

Asphalt Cowboy
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Re: feeling des expatriés aux USA : dépaysement, joie intense, doutes...

dwood75 a écrit:

Mais finalement asphalt ton expérience ne se limite qu'à un seul secteur d'activité dans une seule région. En quoi serais-ce plus objectif que le cas d'Olivier?

Pour faire simple si j'ai besoin d'un avis sur le secteur de l'hotellerie en Californie tu seras sans aucun doute légitime pour en parler car tu as une très bonne expérience dans ce secteur mais en dehors de cela désolé mais tu n'es pas plus légitime que les autres personnes ayant vécu là bas pour parler de la situation de la société californienne et américaine en général.

Comme partout il faut toujours se méfier des discours manichéens. Car ça n'est jamais ni tout blanc ni tout noir. C'est quand on a compris cela que l'on fait preuve d'ouverture d'esprit et de réalisme.

En fait, si on se limite à nos expériences personnelles il est impossible d'avoir une vision nette et précise de la situation aux USA. Tout est tellement contrasté. Chacun perçoit la réalité différemment.

Il y a du vrai dans ce que tu dis dwood75, mon expérience se limite à l'hôtellerie certes, mais pas à une seule entreprise ni à une seule position et encore moins à une seule région; j'ai vécu et bossé en Californie (du sud et du nord), dans le Nevada (à Las Vegas) et dans la capitale Washington DC. De plus Olivier nous donne sa femme en exemple, je pourrais donner ma soeur qui habite aux Etats Unis depuis plus de 20 ans ainsi que mon beau frère américain, et ils tiennent le même discours que moi aujourd'hui. Lorsque je suis reparti aux USA en 2010 je tenais à peu près le même discours qu'Olivier, ce qui n'était déjà pas leur cas à l'époque...).

Je n'ai pas la prétention de me nommer un expert en la matière, néanmoins je pense avoir une assez bonne expérience des Etats-Unis.

En effet ce n'est jamais ni tout blanc, ni tout noir, mais ça balance toujours d'un côté ou d'un autre lorsque l'on fait le pour et le contre...

Dernière modification par Asphalt Cowboy (07/11/2012 18:53:00)


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