De la dureté à trouver un travail d'ici en France...   11/02/2013 13:55:13

Je n'ai pas encore commencé à chercher de boulot aux states (dans l'ingénierie informatique), mais ce que je peux dire de mon expérience canadienne c'est qu'il m'a été impossible de trouver un job à distance. Même en étant venu une semaine à Montréal spécialement pour ça avant de partir définitivement ça n'a pas marché. (Et c'était pas faute d'avoir les diplômes et l'expérience pro).
Rétrospectivement pour une raison bien simple: tu n'as pas d'adresse locale. Si le numéro de téléphone que tu as fourni ne commence pas par 514 pour Montréal, c'est que tu es déjà trop loin et donc pas immédiatement embauchable pour l'employeur. Et puis en Amérique du Nord, tout ce fait beaucoup par référence, par recommandation (et souvent par copinage, si si!). Avoir un compte linkedin c'est très important! Etre intégré socialement en gros est primordial.

En effet, mais comment pratiquer du networking en étant pas sur place ?
Je dois dire que jusqu'alors, j'étais à mon compte ici en France... j'ai surement perdu l'habitude des "bonnes manières" si je peux dire ça ainsi...

Comment trouver les bonnes personnes pour les bonnes intro ? 

Amicalement,
Pascal

Je suis tout à fait d'accord avec les propos de dwood75 et Olivier.
@Olivier: Mais encore faut-il qu'on te laisse la chance de pouvoir faire tes preuves! C'est à ce niveau que le networking intervient effectivement.
Ici (à Montréal), 80% des offres d'emplois ne sont pas publiques (elles ne peuvent être trouvées ni sur internet, ni dans un salon de l'emploi, ni via une agence d'interim, etc...) Il s'agit vraiment de bouche à oreille. C'est flippant!
J'ai tout de même fini par trouver un boulot en or, mais j'ai commencé par accepter quelque chose dans une société de service le temps d'élargir mon réseau relationnel, et aussi d'avoir la fameuse première expérience nord américaine, et surtout québécoise.
J'ai bien hâte de pouvoir voir les différences entre la manière de fonctionner au Québec et en Californie.
Je ne serais pas étonné qu'il soit plus simple de s'intégrer en Californie... La réponse prochainement.

vilaincoco a écrit:

Je suis tout à fait d'accord avec les propos de dwood75 et Olivier.
@Olivier: Mais encore faut-il qu'on te laisse la chance de pouvoir faire tes preuves! C'est à ce niveau que le networking intervient effectivement.
Ici (à Montréal), 80% des offres d'emplois ne sont pas publiques (elles ne peuvent être trouvées ni sur internet, ni dans un salon de l'emploi, ni via une agence d'interim, etc...) Il s'agit vraiment de bouche à oreille. C'est flippant!
J'ai tout de même fini par trouver un boulot en or, mais j'ai commencé par accepter quelque chose dans une société de service le temps d'élargir mon réseau relationnel, et aussi d'avoir la fameuse première expérience nord américaine, et surtout québécoise.
J'ai bien hâte de pouvoir voir les différences entre la manière de fonctionner au Québec et en Californie.
Je ne serais pas étonné qu'il soit plus simple de s'intégrer en Californie... La réponse prochainement.

Je ne sais pas comment les choses se font au Canada mais ici, en Californie, les agences d'interim' sont tres presentes et Monster.com reste une reference pour les anonces.
Aux USA, quand une boite veut embaucher et se developper c'est tout de suite... il existe donc tout un reseau accessible pour etre mis en contact avec la demande. Les agences d'interim' ont un role important dans ces recherches car il faut savoir qu'elles font aussi du recrutement pour les entreprises (direct to hire). Choses qui leur sont interdites en France ou elles ne doivent que travailler sur les missions interimaires.

@vilaincoco , merci, tout le monde me dit ca... Je finiraisbien par trouver ca
@Olivier, je veux pas dire de bêtises mais il me semble que en France certaines boite d'interim font justement du "direct to hire" mais je me trompe peut être...